Dans un monde où les échanges économiques, commerciaux et personnels transcendent les frontières nationales, les questions fiscales prennent une importance croissante. L’une des préoccupations majeures des résidents canadiens et des entreprises qui exercent leurs activités à l’international est la double imposition. En effet, lorsqu’une personne ou une société génère des revenus dans plusieurs pays, il existe un risque que ces revenus soient imposés deux fois : dans le pays d’origine et dans le pays où ils sont perçus. C’est là qu’interviennent les conventions fiscales.
Étiquette : Conventions fiscales Canada
En tant que contribuables résidents canadiens, nous sommes soumis à des obligations fiscales sur nos revenus mondiaux. Cela signifie que tous les revenus que nous générons, peu importe le pays d’origine, doivent être déclarés et imposés au Canada. Toutefois, la situation se complique lorsqu’un revenu est également imposé dans le pays étranger où il a été généré, risquant ainsi de subir une double imposition. Pour éviter cette situation injuste, le Canada met en place des mécanismes tels que le crédit pour impôt étranger (CIE). Cet outil fiscal joue un rôle crucial dans la gestion des obligations fiscales des Canadiens gagnant des revenus à l’international.
Avec l’essor du travail à distance, de plus en plus de Canadiens adoptent le mode de vie des digital nomades, profitant de la liberté de travailler depuis n’importe quel coin du monde. Cependant, cette flexibilité vient avec des obligations fiscales complexes qu’il est crucial de bien comprendre pour éviter des problèmes avec l’Agence du revenu du Canada (ARC). Cet article examine les principales implications fiscales pour les résidents fiscaux canadiens qui choisissent de devenir des digital nomades.